Infertilité secondaire, souffrance cachée…

Publié: 27 juin 2016|Actualisé: 12 juin 2019|A propos de la reproduction assistée.|Article révisé par : Équipe médicale d'Eugin

Même si des accros à la fertilité n’ont pas empêché de concevoir la première fois, ils se sont peut-être développés et aggravés depuis

J’ai une amie, une amie que j’aime beaucoup, qui souffre. Elle me l’a dit. Elle a plusieurs fois pleuré sur mes épaules et était inconsolable. Et pourtant, cette amie a un mari aimant, un travail qui lui plait, un petit garçon de 7 ans, qui la comble et qui est merveilleux…De ce fait, peu de gens dans son entourage la comprennent et savent trouver les mots pour l’apaiser et la soutenir. Ce serait même l’inverse. Elle entend qu’elle ne devrait pas pleurer, qu’elle y arrivera lorsqu’elle arrêtera d’y penser… Elle entend qu’elle devrait s’estimer heureuse, que beaucoup de couples ne peuvent pas en avoir du tout. Elle se sent coupable. Oui coupable! Elle a l’impression de faire un caprice à s’acharner comme elle le fait pour avoir un deuxième enfant. Agrandir sa famille… Quoi de plus légitime pour une femme qui a déjà connu la joie d’être mère et de donner la vie! Mon amie souffre d’infertilité secondaire et la souffrance que cela engendre, elle, n’est pas du tout secondaire.

En fait, l’infertilité secondaire, le fait de rencontrer des difficultés pour concevoir alors que l’on a déjà un ou des enfant(s) est quelque chose d’assez courant. Les causes sont les mêmes qu’en cas d’infertilité primaire: endométriose, trompes de Fallope bouchées, âge, problèmes de fertilité chez le partenaire etc…Même si des accros à la fertilité n’ont pas empêché de concevoir la première fois, ils se sont peut-être développés et aggravés depuis. Et la grossesse désirée se fait attendre.

L’infertilité secondaire c’est l’attente, la déception et aussi la honte de se plaindre. On a beau savoir que l’on en est capable car on a déjà un enfant, ça n’enlève rien à la douleur et l’attente n’en est pas plus douce. Les mois, les années défilent, c’est interminable. “Pourquoi ça a marché et maintenant ça ne marche plus? Est-ce que j’ai fait quelque chose qui a déréglé mon corps?” Et c’est d’autant plus difficile pour ces couples de se lancer dans les traitements de PMA, d’accepter qu’ils n’y arriveront pas seuls et qu’ils ont besoin d’aide de la médecine pour concevoir leur deuxième ou leur troisième enfant.

Bien sûr, le premier enfant est là et de le voir grandir, tous les jours apporte un grand réconfort et c’est ce qui fait que ces femmes, dans leurs combats sont très fortes et persévérantes car elles savent la joie d’avoir un enfant. Elles savent que les sacrifices et les efforts valent la peine. Elles veulent revivre ce bonheur et à la fois, les mois qui passent sans nouvelle grossesse leur montre à quel point cet enfant est un vrai petit miracle.

Si vous êtes dans ce cas, sachez que vous n’êtes pas seul(e)s. Rapprochez-vous des couples qui partageront vos souffrances. Ne restez pas isolés dans votre combat. Il est important de garder le moral pour l’enfant que vous avez déjà. Ne culpabilisez pas, prenez la vie comme elle vient, appréciez chaque moment comme un petit bonheur avec votre enfant, votre conjoint, en famille. CouRage. Je suis sûre que le bonheur est au bout du chemin, quel qu’il soit !

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